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Projet doctoral

Thèse par insertion d'articles qui a pour objectif d'explorer les facteurs qui sous-tendent la diffusion et la non-diffusion de nouvelles unités lexicales dans le français québécois au 21e siècle.

Chaque année, un nombre important de nouvelles formes lexicales sont créées (p. ex. spontanément ou encore par une institution gouvernementale) ou introduites (p. ex. de l’anglais) dans le français québécois (FQc). Certaines ont du succès, tandis que d’autres tombent dans l’oubli. Ma thèse (début : septembre 2022; directeur : Bruno Courbon, ULaval) a pour objectif de déterminer quels facteurs linguistiques (p. ex. longueur du mot, champ lexical du mot) et extralinguistiques (p. ex. taille du réseau social des « adopteurs précoces ») conditionnent le degré de diffusion ou de non-diffusion d’innovations lexicales (néologismes) dans le FQc au début du 21e siècle, et ce, pour trois types d’innovations lexicales différentes :


  1. les néologismes formels issus d’une politique gouvernementale;

  2. les néologismes spontanés endogènes (provenant des locuteurs du FQc);

  3. les néologismes exogènes (provenant de l’anglais).


Cette question de recherche sera abordée dans ma thèse à travers trois études empiriques complémentaires qui prendront la forme de trois articles scientifiques (thèse par insertion d’articles, suivant le modèle de plus en plus répandus dans plusieurs disciplines scientifiques, dont les sciences biomédicales). Article 1. Le 1er article (en cours) est une revue de la portée qui a pour objectif d'identifier tous les facteurs linguistiques (p. ex. longueur du mot) et extralinguistiques (p. ex. les attitudes envers le mot) étant identifiés dans la littérature comme ayant une influence sur la diffusion ou la non-diffusion néologique. 6 personnes autre que moi participent à cette étude : mon directeur de recherche (Bruno Courbon), deux bibliothécaires, et trois étudiant.e.s (Nicolas Gignac, Linda Wong et Davie Dulude).


Article 2. Le 2e article (en préparation) sera une étude sur corpus qui comparera la (non-)diffusion de termes proposés par l'OQLF à la (non-) diffusion de leurs formes concurrentes (p. ex. selfie vs. égoportrait vs autoportrait) sur le réseau social X (Twitter).


Article 3. Le 3e article (en développement) sera une étude empirique qui compare des nouveaux termes qui n'ont pas été proposés par l'OQLF et leurs concurrents. Le corpus sera un corpus médiatique. Ce projet doctoral dirigé par les données sera le premier à caractériser les facteurs sous-tendant la (non-) diffusion de trois grands types de néologismes dans le FQc du début du 21e siècle à l’aide d’une approche par les mégadonnées, soit (a) les néologismes formels issus d’une politique gouvernementale; (b) les néologismes spontanés endogènes (provenant du français); et (c) les néologismes exogènes (provenant de l’anglais). Ce projet permettra d’ailleurs d’identifier l’importance relative de la contribution des paramètres qui sous-tendent la (non-) diffusion de ces trois types de néologismes, et ce, dans deux genres textuels : (a) les textes médiatiques traditionnels et (b) les communications sur les réseaux sociaux. Outre sa contribution aux connaissances scientifiques concernant les facteurs qui influencent la trajectoire de différents types de néologismes dans deux genres textuels différents, les résultats du projet doctoral intéresseront les organismes de planification de langues sur lesquelles une autre langue exerce une forte influence (p. ex. des organismes en Irlande, en Israël et en Catalogne). Les résultats intéresseront aussi les chercheurs impliqués dans l’études des néologismes de façon générale (domaine d’étude au croisé de plusieurs disciplines différentes) et du FQc en particulier.  Mon projet doctoral est financé par le CRSH.

The project in numbers

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3

articles prévus

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8

collaborateurs-trices

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120000

reçus en financement (CAD)

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